


















“Magici violini e pianoforti a coda presso la Casa dell’Aviatore. Va in scena il concerto charity a favore della Fondazione Marianna, presieduta da Pinuccia Pitti, che ha, tra i molti scopi, quello di promuovere la comunicazione e il dialogo fra tutte le nazioni attraverso l’arte e la cultura. E sono tanti i giovani artisti intervenuti. Tra i presenti i principi Guglielmo e Vittoria Giovanelli Marconi, in blu elettrico, con l’amico Leonardo Barberini. Si affaccia l’étoile Laura Comi che ammira i manufatti del mercatino solidale, i cui proventi saranno devoluti alla missione cambogiana di monsignor Enrique Figaredo Alvargonzalez, anche lui tra gli intervenuti. Arriva Gianni Maria Ferrini, fondatore Accademia Ariadimusica di Torre Maura. Applausi per il rappresentante della casa reale cambogiana, il Principe Sisowath Ravivaddhana Monipong, che in elegante abito tradizionale giallo e rosso canta nella lingua natia. Grande suggestione per l’esibizione della giovane e talentuosa violinista Sokhema Di Croce, vincitrice di un’importante borsa di studio. Salutano la presidente della Fondazione il Marchese Loredano Luciani Ranier e in rappresentanza della Lega italiana dei diritti dell’uomo, Eugenio Ficorilli. Applausi per il pianista Leonardo Angelini e il soprano Martina Gresia. Tra gli ospiti ecco il marchese Vincenzo Grisostomi Travaglini. Brindisi al dialogo interculturale.” Lucilla Quaglia
Pays de verre brisé sans mirage annoncé,
Tu avances lentement dans la douceur du soir.
Sur le fleuve qui reflète l’acier des amours décharnées
Est passée tout à l’heure une harmonie d’espoirs.
Hélas, pour qui sonne le temps des amandiers fleuris
Annonce également l’arrivée des Anges Maudits.
Pâlissent les étoiles et les douairières en dentelles,
Le Danube sort ses griffes en péniches éternelles.
Trésor, ton coeur blessé saigne encore et par lui,
Mes souvenirs d’enfant reviennent en chantant.
Les fous rires, les farandoles envolées dans les prairies aussi.
La perte de mon innocence, à jamais te la dois, France,
Mais voilà que soudain la Belle Impératrice,
De notre âme est venue adoucir le supplice
D’une domination étrangère, la douleur et la souffrance
Effacer d’un sourire et déjà notre Reine a grandi
En chacun de nous comme une fleur qui s’épanouit.
Au jardin des hivers aux soleils mélancoliques,
J’entrevois désormais la ronde enchantée d’autrefois.
Mon Amour, tu es là où que je suis et c’est pour toi,
Ville de mon éveil, que j’écris ces suppliques.
Sisowath Ravivaddhana Monipong
Budapest, 23 octobre 1997